Environnement : des bureaux de plus en plus performants

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© Nastuh Abootalebi

La prise de conscience environnementale gagne du terrain. Conscient de ces enjeux, le secteur de l’immobilier d’entreprise n’est pas en reste et se dote, essentiellement pour les projets neufs, de certifications et de labels environnementaux. Majoritairement, ils correspondent à un minutieux cahier des charges en termes de matériaux utilisés, de consommation énergétique ou encore d’apport de lumière naturelles.
Nous vous proposons ici une sélection, loin d’être exhaustive, des principaux labels

Certification Haute Qualité Environnementale (HQE)* Cette certification délivrée par l’organisme Certivea identifie les bâtiments limitant les impacts sur l’environnement et garantissant un intérieur sain et confortable. Il existe trois types de certifications qui couvrent l’ensemble des bâtiments tertiaires publics et privés : la construction, l’exploitation et la rénovation. La certification Haute Qualité Environnementale Internationale (HQEI) permet aux immeubles non résidentiels de bénéficier de cette certification à l’international. Ce label intègre des critères de confort, de santé et d’environnement et est défini selon cinq niveaux de qualité allant de « Pass » à « Exceptionnel ».

Certification BREAM* Le Building Research Establishment Environmental Assessment Method (Bream) est un référentiel britannique qui permet d’évaluer la performance environnementale d’un bâtiment neuf. Il considère les problèmes environnementaux dans leur globalité. Cette certification admet plusieurs niveaux allant de « Pass » à « Outstanding ».

Certification LEED* C’est une certification américaine dont l’objectif est d’évaluer l’impact d’un chantier sur l’environnement notamment la consommation d’eau nécessaire aux travaux, le choix des matériaux utilisés et l’innovation du bâtiment.

WELL Building Standard* La certification WELL Building Standard introduit de nouvelles normes concernant le bien-être des salariés en entreprise. À la différence de certains labels déjà existants, elle est principalement focalisée sur les occupants des bâtiments plutôt que sur les bâtiments. Elle concerne aujourd’hui les bureaux (bâtiments existants, non aménagés, rénovés, nouvelle construction) Elle se focalise sur sept principaux facteurs : l’air (mesures préventives, purifier l’air et d’éliminer autant que possible les contaminants présents dans l’atmosphère), l’eau, la lumière (influant sur l’humeur des salariés, leur cycle biologique et par conséquent sur leur productivité, il convient de soigner l’éclairage, en privilégiant lorsque cela est possible, la lumière naturelle), l’activité physique, le confort (bruit, température, mobilier), l’alimentation, le bien-être psychologique Il existe trois niveaux pour le label Well, d’Argent à Platinium.

BiodiverCity Le nouveau label, porté par le Conseil International Biodiversité & Immobilier (CIBI), est un outil d’évaluation et de valorisation de la prise en compte de la biodiversité pour tous les projets immobiliers. Le label évalue et affiche la performance écologique des bâtiments autour de quatre grands axes : l’engagement, les moyens mis en œuvre, les bénéfices écologiques et les bénéfices pour les usagers. Chaque axe est indépendamment noté de A à E, le label pouvant être obtenu à condition de n’avoir aucun D ou E et d’avoir au moins un A à l’un des axes.

* Source JLL

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